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Quel motoculteur choisir ? Comparatif complet et avis sur les meilleurs modèles

par Frédéric
motoculteur

Le motoculteur représente un aide considérable au jardin. Il permet de travailler efficacement la terre avant de semer ou de planter. En un seul passage, il peut en effet sarcler, biner, labourer et émietter la terre. En plus de faire profiter d’un gain de temps, cet engin mécanique permettra ainsi d’augmenter les surfaces à planter. Sans oublier la fatigue et les efforts qu’il permet d’éviter. Plus besoin de bêche ou de binette pour préparer la terre du jardin. Il suffit de bien choisir un motoculteur qui répond à ses besoins en tenant compte de quelques critères.

Voici le TOP 3 des meilleures ventes de motoculteurs cette année :

Sommaire

Le motoculteur : qu’est-ce que c’est ?

motoculteur thermique Cet outil motorisé de jardinage sert à labourer des terrains mesurant entre 500 et 3 000 m2, sur une profondeur de 30 à 35 cm. Il se compose généralement d’un guidon, d’une charrue, d’un moteur thermique 2 ou 4 temps et de deux roues agraires, pouvant avoir un diamètre et une largeur variables, qui contribuent à accroître l’adhérence au sol. Certains modèles sont équipés d’un contrepoids avant servant à équilibrer et à rendre les manœuvres plus aisées.

Le motoculteur est devenu un outil indispensable pour préparer la terre d’un jardin avant la plantation d’une pelouse ou de végétaux. Il est tout aussi utile pour travailler le potager avant de planter fruits et légumes de saison. Le motoculteur présente cependant quelques inconvénients comme son encombrement assez important ou encore son coût élevé. De plus, cet engin étant muni d’un moteur thermique, il nécessite quelques entretiens mécaniques aussi bien après chaque utilisation qu’avant l’hivernage.

Pour choisir un motoculteur, il faut tenir compte de plusieurs critères, notamment la motorisation, la charrue, les roues, les fraises, le contrepoids ou encore le guidon. Bien que tous les motoculteurs permettent de labourer, ils ne procurent pas tous le même niveau de confort au jardinier, et ne sont pas adaptés pour tous les types de terrain.

Motoculteur ou motobineuse ?

motoculteur honda Le motoculteur et la motobineuse sont tous deux des outils mécaniques indispensables pour travailler la terre dans un jardin ou un potager. Ils se distinguent cependant sur certains points.

Le motoculteur sert à labourer le sol. Il va alors retourner la terre en profondeur en vue de l’ensemencement. La motobineuse sert, quant à elle, à ameublir le sol en surface grâce à la rotation des fraises.

Le motoculteur est doté de pneumatiques larges lui permettant d’avancer tandis que la motobineuse avance grâce au système de rotation des fraises. Si la première machine permet de biner un terrain de plus de 1000 m2, la seconde est plutôt adaptée pour l’entretien des jardins ou des petites surfaces.

Pour des petits travaux de jardinage, comme la création de parterres ou de plate-bandes, une motobineuse électrique conviendra parfaitement. Pour l’utiliser, il faudra cependant disposer d’une source de courant à proximité. De plus, le câble électrique risque de gêner les mouvements. Pour pallier cet inconvénient, on peut se tourner vers une bineuse thermique, équipée d’un moteur 2 temps ou 4 temps, qui dispose d’une bonne autonomie et qui est beaucoup plus puissante. Cette dernière permettra d’ailleurs de s’atteler à un potager plus grand ou à un verger.

Le motoculteur utilise des moteurs plus puissants (jusqu’à 8 CV) et se dote de plusieurs vitesses ainsi que d’une marche arrière rendant les manœuvres beaucoup plus faciles. A part les fraises, cet outil mécanique peut aussi être pourvu de socs de charrue. Pour faire contrepoids, l’appareil, assez lourd, est équipé de masses installées à l’avant. Ces dernières vont l’empêcher de trop s’enliser dans le sol. La présence d’un guidon orientable confère un meilleur confort d’utilisation au jardinier.

Finalement, le choix entre le motoculteur ou la motobineuse dépendra avant tout de l’utilisation que l’on souhaite en faire. Pour entretenir le potager régulièrement ou pour créer une pelouse, le motoculteur est l’outil mécanique idéal. Les autres travaux peuvent être exécutés à l’aide d’une motobineuse.

Charrue simple, brabant ou vigneronne ?

bien choisir un motoculteur

Le choix de la charrue est l’un des critères à évaluer avant l’achat d’un motoculteur. Elle sert à creuser le sillon dans la terre grâce à sa lame, dénommée soc, pouvant être simple, double ou encore inclinable. On a ainsi le choix entre un motoculteur doté d’une charrue simple, d’une charrue brabant ou d’une charrue vigneronne.

La charrue simple à un soc permet de creuser un sillon dans un sens uniquement en versant la terre d’un côté seulement. Lorsque l’on utilise ce type de charrue, on est obligé de remonter à vide au risque de creuser inutilement une tranchée.

La charrue brabant est dotée de deux socs permettant ainsi de creuser deux sillons. Elle peut être à quart ou à demi tour. La charrue brabant à quart dispose de deux socs perpendiculaires. Sur la charrue brabant à demi, le premier soc est symétrique au second, évitant au jardinier de heurter son genou en cas de mauvaise manipulation. Les deux socs servent à creuser des sillons dans les deux sens.

La charrue vigneronne est une charrue à un soc pouvant s’incliner de gauche à droite selon le sillon à creuser. Elle permet donc également de labourer dans les deux sens.

La motorisation : un critère clé

motoculteur puissant Pour éviter les mauvaises surprises lorsqu’il sera temps de changer les pièces ou de réparer le motoculteur, mieux vaut choisir des moteurs provenant de marques reconnues, comme Briggs & Stratton ou encore Honda.

La puissance choisie devra être proportionnelle à l’usage futur de l’appareil. On optera ainsi pour un moteur de 3 CV pour labourer des plates-bandes ou des petits potagers, tandis qu’on privilégiera un moteur développant au moins 5 CV pour émietter un terrain de plus de 1000 m2. À partir de 3000 m2, il faut se tourner vers un moteur avoisinant les 7 CV.

Qu’en est-il des roues agraires du motoculteur ?

Pour éviter que l’outil mécanique ne s’enlise dans la terre meuble, il est préférable de miser sur des roues plus larges, donc de plus grand diamètre. La machine est dans ce cas plus facile à manœuvrer.

Les masses servant de contrepoids, pesant dans les 10 kilos, évitent au motoculteur de patiner. Les roues aident d’ailleurs à déplacer plus facilement l’outil une fois qu’il est éteint afin de le ranger au garage ou dans un abri de jardin.

Quels sont les autres points à considérer ?

Les fraises

fraise motoculteur Tout comme la motobineuse, le motoculteur peut également être équipé de fraises pour ameublir le sol. Ces dernières sont normalement placées en dessous du moteur. Une transmission pouvant être à courroie, à chaîne ou par pignons assure leur rotation. Le nombre de fraises détermine alors la largeur de travail.

Si une bineuse électrique peut retourner une bande de 16 cm environ, recourir à un motoculteur puissant aidera à fraiser près de 80 cm en un seul passage. Pour obtenir un meilleur résultat, et ce, sans trop d’effort tout en profitant d’un gain de temps considérable, l’idéal est de miser sur un outil deux-en-un, comme c’est le cas du rotavator, ou motoculteur à fraise, équipé à la fois de fraises à l’arrière et de deux roues agraires. Pour bénéficier d’une largeur de travail confortable, l’on devra opter pour un outil avec 4 fraises au moins.

Les disques protège-plantes

Certains motoculteurs évolués se dotent de disques protège-plantes servant à préserver les bordures et les massifs de mauvaises manipulations. En délimitant la largeur du travail de l’outil mécanique, ces disques évitent les arrachages non intentionnels de végétaux. Leur présence garantit un travail de paysagisme impeccable.

La marche arrière

En plus des vitesses de fonctionnement, le motoculteur doit également être muni d’une marche arrière afin de rendre le labour plus aisé. Cette dernière va permettre d’éviter les obstacles en donnant la possibilité de faire demi-tour rapidement.

Le prix : un critère de choix additionnel

motoculteur pas cher Le prix peut représenter un critère décisif dans le choix d’un motoculteur. Les modèles d’entrée de gamme sont proposés à environ 150€. Les motoculteurs les plus performants peuvent atteindre les 2000 € suivant le type de traction. Ce qui va différer dans un motoculteur pas cher et sa version gros budget est la puissance développé ainsi que la solidité de la machine.

Pour investir dans un motoculteur proposant un bon rapport qualité prix on recommande en général de mettre entre 200 à 300€ et d’opter pour une marque reconnue avec laquelle vous n’aurez pas de soucis si vous devez commander des pièces dans le futur.

Comment entretient-on un motoculteur ?

Pour assurer sa longévité et lui garantir de belles performances en tout temps, il est nécessaire de bien entretenir le motoculteur. Pour l’utiliser, il faut impérativement suivre les notices du fabricant. Il faut veiller à ce que les écrous et les vis soient parfaitement serrés avant chaque utilisation. Le niveau d’huile doit également être ajusté.

Après usage, il faut graisser légèrement les axes des roues, nettoyer le moteur ainsi que les lames de binage et les boucliers latéraux, sans oublier le pot d’échappement ou encore les ailettes de refroidissement. Ne pratiquer ces manipulations qu’une fois le moteur bien froid. Les bougies ainsi que le filtre à air doivent être nettoyés et remplacés si besoin. La pression des pneus doit aussi être ajustée si nécessaire. Toutes les pièces usées doivent être changées par des pièces de la même marque.

Avant de ranger le motoculteur, le réservoir doit être vidé en plein air. Aussi bien le moteur, le silencieux que le compartiment de la batterie doivent être propres. Il est conseillé de renouveler l’huile en fin de saison.

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