Pour éliminer les branches mortes et égaliser les haies, les travaux de coupe d’arbres sont réguliers dans un jardin. Mais après l’intervention, des tas de débris et de branchages vont joncher le sol. Pour s’en débarrasser, le jardinier sert d’un broyeur de végétaux. Toutefois, le doute persiste sur le volume de bois à moudre, la puissance et les capacités de l’appareil. Quelques conseils pour vous guider.
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Quel type de branche à mettre dans le broyeur de végétaux ?
Afin d’affiner vos branches, deux types de broyeurs sont disponibles sur le marché. Si vous possédez un broyeur électrique, sachez qu’il peut pulvériser les branches de taille inférieure à 45 mm de diamètre. Et pour un broyeur thermique, reconnu pour sa puissance comme étant le meilleur broyeur de végétaux, il arrive à déchiqueter des branches ayant jusqu’à 75 mm de diamètre.
Le système de broyage est assuré par des lames ou des couteaux. Ces derniers entrainent les branches et les aplatissent jusqu’à les réduire en miettes. Ce système à porte-lames n’est pas indiqué pour les bois durs comme les pins, et il est sensible au bourrage. Mais il existe aussi le système rotatif qui comprime les végétaux contre une plaque. C’est ce qui va assurer un émiettement des haies et des arbustes semi-durs comme les arbres fruitiers. Il peut résister au bourrage, mais de façon moins fréquente.
Il faut faire attention, car le broyeur de végétaux ne doit pas être utilisé pour les feuilles et les arbres malades. Les copeaux fournis vont contaminer les plantations lors du paillage ou du compostage.
L’utilité des résidus végétaux pour le paillage et le compostage
Le paillage est une technique agricole qui consiste à couvrir les pieds des plantes avec les déchets issus du broyeur. Il améliore ainsi la structure de la terre en lui offrant les éléments nutritifs dont il a besoin. La réalisation se fait en mettant une couche organique de 5 à 15 cm sur les racines. La couche organique favorise la prolifération des champignons et des vers utiles pour l’enrichissement en oligo-éléments. Le paillis des végétaux se transforme en engrais. Il va se décomposer en humus et améliorer la fertilité du sol. Sur le paillis, les fruits et légumes ne seront pas en contact direct avec le sol. Cette condition garantit la propreté des fruits tels que les fraises, et cela évite aussi les pourrissements. De plus, le paillage protège le terrain et les racines de l’érosion. Il évite également son endurcissement surtout avec les types argileux.
En ce qui concerne le compostage, c’est une stratégie qui récupère les éléments organiques et minéraux des détritus végétaux et des restes de la cuisine, en les transformant en engrais biologique. La transformation est assurée par les insectes et les vers issus de la décomposition. Pour un compost bien réussi, mélangez une quantité des déchets végétaux avec 2 fois plus la quantité des déchets de cuisine. Surveillez votre compostage en le brassant en profondeur. Cela permet de bien mélanger les déchets humides et secs pour générer plus d’homogénéité.
