Pour survivre, les plantes, les fruits et les légumes du potager nécessitent un apport régulier en eau. Avec l’arrosage automatique potager, la tâche est moins ardue. Qui plus est, le système est programmable en fonction du type de sol, du climat et des besoins en eau pour chaque variété de plantes. Que vous optiez pour un arrosage en surface, une version enterrée ou un système de goutte-à-goutte, voici tout ce qu’il faut savoir concernant l’automatisation de l’apport en eau du potager.
Sommaire
Les solutions d’arrosage automatique pour potager
Pour garantir un bon rendement, l’entretien du potager implique certaines contraintes. À commencer par l’arrosage au niveau des pieds des plantes pour éviter de les abimer. Ensuite, il faut prévoir le travail de la terre avec la bêche ou le désherbeur manuel. Ces outils tranchants risquent d’endommager les flexibles et les conduits d’eau. Parce que vous allez changer de culture au fil des saisons, il vaut mieux que l’arrosage des rangs de potagers s’effectue de manière autonome et indépendante. Afin de vous aider à faire le bon choix, voici les différents types d’arrosage automatique potager :
L’arrosage goutte à goutte
L’arrosage goutte à goutte est un système de micro-irrigation. Il fonctionne avec des tuyaux poreux ou des dispositifs équipés de goutteurs. Vous aurez également besoin de micro asperseurs et de goutteurs auto-régulants. L’avantage avec ce système d’arrosage est que l’eau arrive à la base des légumes, au ras du sol, ce qui est parfait pour économiser de l’eau.
Les arroseurs oscillants ou rotatifs
Pour faciliter l’arrosage en surface, le potager s’équipe d’arroseurs oscillants. Il s’agit de ces installations typiques des pelouses, mais qui dans ce cas précis, vont asperger d’eau les cultures avec des mouvements rotatifs. Suivant la qualité et les performances de l’appareil, les buses diffèrent au niveau du diamètre et vous pouvez obtenir des jets puissants couvrant des terrains de 350 m².
Les électrovannes
Les électrovannes sont pratiques pour créer des réseaux d’arrosage dans le potager. Un câble multiconducteur est lié à des connecteurs électriques pour que le dispositif puisse se raccorder au programmateur électronique.
La tuyère et l’arroseur à turbine
Avec ce système d’arrosage automatique potager, chaque élément du dispositif est installé aux pieds des cultures. Dès que l’eau arrive, sa pression suffit à soulever la tuyère et l’arroseur à turbine.
Les indispensables au bon fonctionnement d’un système d’arrosage automatique potager
Pour arroser le potager de manière régulière et autonome, plusieurs éléments techniques entrent en jeu. À savoir les tuyaux flexibles et les raccords pour faire le lien entre l’arrivée d’eau et les plantes. Mais surtout, le système aura besoin d’un programmateur central. C’est cet appareil qui servira à régler la fréquence d’arrosage, sa durée et les jours où le système sera mis en marche. Là encore, le dispositif variera en fonction du type d’arrosage choisi. S’il s’agit d’un arrosage de surface, il faut un programmateur visible installé sur le nez du robinet.
Par contre, un arrosage enterré implique la présence d’un programmateur multivoie pour que vous puissiez le relier aux nombreuses électrovannes destinées à gérer les réseaux de tuyaux. Pour comprendre le principe de fonctionnement, sachez que le programmateur tient le rôle d’un robinet automatique qui va gérer les vannes constituant le système d’arrosage.
Quelle source d’eau utiliser pour alimenter un système d’arrosage automatique potager ?
Certes pratique, l’eau du robinet est riche en chlore. Mais si vous n’avez pas d’autres choix, aménagez un bassin pour que l’eau puisse être exposée à l’air pendant 24 heures pour faire évaporer le chlore. Au mieux, installez un dispositif de récupération des eaux de pluie, car le potager en raffole. Que vous optiez pour une citerne de stockage aérien ou enterré, il suffira de le brancher au système d’arrosage automatique.
Dans certaines zones géographiques, il est possible de récupérer l’eau des nappes phréatiques au moyen d’un puits. Cependant, cette eau est plus froide et nécessite un préstockage en surface avant de s’en servir pour le potager. De nos jours, le puisage s’automatise avec les pompes immergées et les dispositifs manuels. L’autre option consiste à récupérer l’eau des rivières et des étangs aux alentours. Mais ce, en se renseignant au préalable auprès des services administratifs concernés pour éviter tout malentendu. La qualité de cette eau est aussi à vérifier, car il y a toujours des risques que les cultures du potager ne la supportent pas.