Aux multiples vertus, le concombre hydrate l’organisme tout en lui apportant de la vitamine K et du potassium. Au potager, ce légume est particulièrement gourmand. Il apprécie donc le sol fertile et bien drainé. Pour vous aider à avoir une bonne récolte de concombres, voici tout ce qu’il faut savoir sur leur plantation.
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À quelle période se plantent les concombres ?
En général, toutes les cucurbitacées aiment la chaleur. Le froid leur est fatal et elles cèdent facilement sous le gel. Les semis s’effectuent en mars jusqu’en avril. Enfoncez les graines à 2 cm de profondeur et il faut bien les recouvrir de terre. Vous pouvez les répandre dans des godets ou directement dans les poquets espacés au moins de 60 cm. N’oubliez pas de les arroser convenablement avec de l’eau tiède. La fréquence sera de 2 fois par semaine pour éviter l’amertume. Ces germes doivent se trouver dans une maison ou sous serre afin de leur fournir de la chaleur.
Lorsque les deux cotylédons poussent en mai et qu’ils auront atteint une hauteur de 10 cm, vous devez les planter au sol, à l’extérieur. Ne gardez que les plantules vigoureuses. Ces légumes réclament de la place pour se multiplier. Certains agriculteurs choisissent de les planter sous serre dans les régions froides de la France. Les concombres nécessitent un terrain aéré, meuble et chaud. Puisque c’est une plante qui grimpe, il vaut mieux l’attacher à un tuteur sur lequel elle va pouvoir continuer sa croissance.
Il est conseillé de planter les concombres à côté d’autres légumes comme la laitue, les céleris, l’ail et les oignons pour favoriser leur développement. Les récoltes doivent se réaliser après 3 ou 4 mois après la semence. Le terrain doit être adapté aux jeunes plants. Travaillez le sol en binant et en enlevant les adventices et les cailloux qui peuvent bloquer la croissance de la plante. Pensez aussi à ajouter une poignée de compost biologique dans chaque trou durant la plantation. Cependant, pour ne pas épuiser le sol, vous devez respecter une rotation de culture de 3 à 4 ans sur la même place.
Les maladies typiques des concombres
Les concombres sont sujets aux maladies. D’abord, il y a l’anthracnose. Vous pouvez la reconnaître lorsque des boursouflures sont visibles sur les feuilles. Des taches rondes couvrent les fruits. Pour vous en défaire, déracinez et brûlez les plantes défectueuses.
Il y a aussi l’oïdium. Des taches blanches farineuses apparaissent alors sur les feuilles. Dans ce cas, supprimez et brûlez les plants malades. Vous pouvez aussi les pulvériser avec du soufre pour soigner les plantes.
Les concombres peuvent également être attaqués par des parasites connus sous l’appellation de la grise des cucurbitacées. Les feuilles sont menacées par la présence de toiles laineuses qui les dessèchent. Optez pour un insecticide végétal que vous allez appliquer sur les plantes atteintes.
Les pucerons envahissent aussi les concombres. Comme solution, vous plantez des capucines à côté d’eux.
Reconnaître les variétés de concombres
Les concombres varient en fonction de leur forme et de leur couleur.
- Le vert long maraîcher : son fruit est long et peu épineux. Il n’est pas amer. C’est une variété traditionnelle du concombre.
- Le vert long anglais : il est savoureux, sa peau est épineuse. C’est aussi une variété ancienne du concombre.
- Le Rollinson’s Télégraph : il est riche en gout et sans amertume. Son fruit est vert, long et lisse. C’est une variété rustique et qui possède peu de graines.
- Le marketer : il est très délicieux avec sa chair ferme et croquante. Son fruit est long et un peu épineux. C’est une variété précoce du concombre.
- Le long de Chine : il est vert foncé, sa chair est de couleur blanche ferme. Il est savoureux et croquant. Cette variété mesure entre 0, 50 et 0,80 m de long. Il est très productif.
- Le blanc long parisien : il est doux, sans amertume. Son fruit est croquant et digeste. Le fruit est de couleur blanche.