Entre le mildiou poudreux, la moisissure grise et la rouille, le rosier est la cible de plusieurs champignons dévastateurs. Les ravageurs tels que les chenilles, les pucerons et le scarabée du rosier se joignent au massacre pour faire de vos plantes leur festin. À cela s’ajoutent les méfaits du gel sur un rosier qui aura de plus en plus de mal à se reprendre après l’hiver. Mais heureusement, il existe des variétés de rosiers plus rustiques qui ont réussi à survivre à ces attaques. En les choisissant bien, vous évitez l’étape du traitement avec des pesticides et obtenez de jolies floraisons tout au long de l’année.
Sommaire
Les anciennes variétés de rosiers
Que ce soit pour améliorer l’aspect décoratif des roses ou rendre les rosiers plus résistants, de nombreuses variétés ont vu le jour dans les pépinières. Ces créations de grands horticulteurs ont été identifiées et portent souvent le nom de leur obtenteur. Et ce, pour que des siècles après, ils puissent être reconnus. Ainsi, les plus anciens des rosiers sont ceux qui ont réussi à passer l’épreuve du temps. Parmi ceux qui sont intéressants, vous avez par exemple le rosier mousseux « Salet ». Cette plante produit des fleurs doubles et parfumées, avec une période de floraison de 4 mois. Il y a aussi le « Blanc Double de Coubert » haut de 1,5 m privilégié par son caractère remontant et sa vigueur. Dans la liste des rosiers grimpants, il y a la « Ghislaine de Féligonde » reconnaissable à ses petites fleurs mi-doubles d’une teinte jaune abricot. La hauteur de l’arbuste est de 3 m en moyenne. Pour ce qui est du rosier liane « Bobbie James », il fait 9 m de haut et décore les murs avec ses petites fleurs blanches au parfum exquis.
Les rosiers labellisés
Pour que les travaux de recherche des horticulteurs soient reconnus, les nouvelles variétés de rosiers sont désormais labellisées ADR (certificat d’approbation de la rose allemande). La capacité de résistance aux maladies fait partie des critères retenus, comme la qualité des fleurs et leur parfum. Qui plus est, les rosiers ADR s’adaptent très bien au froid. Cette catégorie vous conviendra donc si vous ne disposez pas beaucoup de temps à consacrer à vos rosiers. Mais que vous souhaitez tout de même les avoir en bonnes conditions, peu importe le temps qu’il fait ou la saison. Dans cette catégorie de roses ADR, vous avez donc le rosier à fleurs groupées Iceberg (Fée des neiges). La plante produit de jolies fleurs blanches, lumineuses et parfumées. Pour ce qui est du rosier à fleurs groupées Pomponella, les petites fleurs rondes font 4 cm de diamètre. Dans la famille des rosiers à grandes fleurs, le Prince Jardinier produit des fleurs de 14 cm de diamètre composées de 80 pétales.
Les rosiers paysagers, arbustifs et couvre-sols
Pour confirmer leur caractère résistant, les rosiers ont été préalablement testés par les experts des pépinières. Aussi, n’hésitez pas à vous rassurer auprès de votre interlocuteur au moment d’acheter vos plants. Parmi les incontournables des paysagers, la Rosa « Bonica » fait entre 80 à 90 cm de haut pour 50 à 60 cm de large. Il s’agit d’un rosier à petites fleurs dont la couleur « rose Neyron » fait la particularité. Pour les amateurs de rosier au port étalé, la Rosa « Sahara » a des fleurs jaunes qui a des teintes orangées sous l’effet des rayons du soleil. Dans le classement des rosiers à massif, la rosa « Leonard de Vinci » a des fleurs d’un rose Bengale, avec des pétales doublés ou en quartiers dont le nombre va de 75 à 80 sur une seule fleur. Dans la famille des rosiers, il y a également des mutations. C’est le cas avec la rosa « Rosy la Sevillana » issue de la Sevillana, mais qui fournit une abondance de fleurs rouges entre mai et octobre.