Comment cultiver et entretenir la gypsophile ?

La gypsophile est une plante reconnue par ses fleurs de neige. Ces brouillards de fleurs forment tout un bouquet qu’elle soit vivace ou annuelle. La gypsophile possède de très petites fleurs, blanches ou roses, qui sont innombrables. Elle reste florissante même en hiver. C’est une fleur très facile à planter. Elle peut figurer parmi les massifs ou s’installer en pots.

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La manière facile de planter de la gypsophile

Cette plante tapissante à fleurs blanches n’est pas exigeante. Elle préfère le sol argileux, sec, poreux et bien drainé. La seule condition est que l’enracinement soit profond. Les semis sont pratiques en automne. Vous n’avez pas à couvrir les graines. Vous devez repiquer en godets dès le mois d’avril. Il ne faut pas attendre longtemps pour le repiquage, car la gypsophile possède des racines pivotantes et est difficile à replanter en grandissant. Les jeunes plants pourront s’endurcir en godets pour mieux supporter le jardin plus tard.

La gypsophile apprécie le soleil. L’humidité est son pire ennemi. Elle préfère la sécheresse. Afin de les multiplier, les semis pour les variétés annuelles doivent être placés en pleine terre entre avril et mai. Mais pour les vivaces, vous sèmerez en godets ou en pépinière entre mai et juillet. La température idéale pour la semence est de 20 °C.

Lorsque vous allez les placer en plein jardin, l’espacement est à respecter : pour la grande gypsophile, écartez de 1 m les pieds de plants. Avec l’espèce tapissante, une distance de 35 cm suffira. Ajoutez du sable ou des graviers au sol pour alléger sa composition. Éliminez éventuellement les mauvaises herbes. Les mottes de terre ne nécessitent pas d’être brisées, vos pieds assureront par excellence l’entassement. Parmi les variétés, vous avez : la gypsophile paniculata, la Rosenschleier, la gypsophila elegans, la muraille, etc. Cette plante se cultive presque partout en France, du moment que le sol est calcaire et neutre. Vérifiez, quand même, à ce que le sol ne soit pas trop acide.

Le bouturage de tiges est tout à fait possible avec la gypsophile. Il est propice au mois d’août. Il vous suffit de prélever des tiges comprises entre 5 à 8 cm de longueur. Puis, mettez-les dans un godet avec un terreau mélangé à du sable. Vous pouvez le déplacer au printemps suivant. N’oubliez pas que les jeunes plants ne nécessitent pas d’autant d’humidité, surtout en hiver.

Comment entretenir la gypsophile ?

Pour multiplier sa floraison, il est utile de tailler les tiges des vivaces. Cela procurera à la plante de l’équilibre dans les pousses de fleurs. Elle aura une apparence plus compacte. Avec les types annuels, vous n’avez aucunement besoin de le pincer. Un arrosage régulier lui sera utile durant l’été. Vérifiez à ce que la terre soit sèche avant la prochaine intervention. Cela n’est pas nécessaire lorsque vous savez qu’il va pleuvoir.

Les fleurs qui se fanent doivent être supprimées. La plante respirera mieux. La floraison se stimule ainsi, principalement pour la gypsophile en pots. Le fait de couvrir les pieds de plantes avec des paillis l’aidera aussi à s’épanouir davantage. Appuyez les plus fragiles avec un rosier. Pensez également à attacher les tiges hautes si besoin est.

La gypsophile se contente de terre neutre, elle n’est pas gourmande. L’apport en engrais n’est pas indispensable. Ses bouquets resteront aussi vaporeux avec ces quelques entretiens.

Les attaques contre la gypsophile

Ce brouillard de neige est résistant contre les maladies. Ce sont les cryptogamiques et l’envahissement des gastéropodes que la plante redoute, suite à une forte humidité. En effet, les limaces et les escargots ne manqueront pas dès que l’occasion se présente. Pour les combattre, il faut entourer les pieds avec des pièges naturels tels que la barrière de cendres, les pièges à bière, le marc de café, les paillettes de chanvres, les coquilles d’œufs cassées, etc. Sinon, attirez le hérisson dans votre jardin ornemental pour vous en débarrasser.