Avec sa forme étoilée, l’aster apporte des touches violettes, roses, bleues ou blanches au jardin. Cette plante vivace offre une floraison abondante. La plantation s’effectue en automne ou au printemps et ne présente aucune difficulté. Elle sert de bouquet entre les massifs, de bordure au potager ou de décoration pour les plantes en pots. On compte 250 espèces et leurs entretiens restent les mêmes.
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Comment planter l’aster ?
Les semis s’opèrent directement en terre ou en pots. Vous devez mettre délicatement les graines dans le terreau. Il faut les recouvrir d’une fine couche de terreau. Protégez-les sous abri et arrosez souvent jusqu’à leur germination, environ après deux semaines. À l’automne, il vous est possible de les replanter au jardin. De plus, des variétés se ressèment spontanément, vous pouvez récupérer les jeunes plants à côté de la plante mère et les replacer ailleurs.
Les variétés d’été sont cultivées au printemps, tandis que celles qui fleurissent de septembre à octobre se plantent en automne. Les plants en godets assurent mieux la floraison. Avant de les cultiver en pleine terre, il faut les tremper afin que les racines soient faciles au dépotage. En même temps, travailler le sol pour les recevoir. N’hésitez pas à bêcher et à désherber. Apportez-lui de quoi se nourrir : de préférence du compost. Cette plante tolère le sol calcaire.
Formez un trou, un peu plus large que la motte à enterrer, dans un endroit ensoleillé. Placez-y la plante et tassez tout autour. Ajoutez une cuvette afin de retenir l’humidité durant la période sèche. Un lieu ventilé sera plus convenable pour éviter l’oïdium. Respectez une distance entre 30 à 60 cm entre les jeunes plants selon leurs variétés. Arrosez de façon régulière pour assurer une fraîcheur à l’aster, mais il est déconseillé de viser les feuilles pour prévenir certaines maladies.
Les travaux d’entretien pour réussir l’aster
En été, le paillage lui est indispensable pour garder le sol frais. C’est une technique efficace pour empêcher les pousses d’herbes. Pensez également aux apports d’engrais liquides tous les 15 jours. En hiver, rabattez la touffe pour rendre la plante plus dense. Cela permet aussi de favoriser la floraison à la prochaine saison. Au printemps, vers le mois d’avril, il est utile de diviser les souches. Cette opération aide à multiplier la plante et à la rajeunir en même temps.
Si l’aster est atteint par l’oïdium, pulvérisez-le avec de la décoction d’ail. Pour une prévention, il est mieux de les traiter avec du soufre. Cette technique peut reprendre après huit jours d’intervalle. Vous vous y appliquerez vers le mois d’août. En effet, la plante est plus sensible à cette période de l’automne, surtout si elle se trouve à l’ombre ou manque d’aération.
La rouille et le mildiou peuvent également atteindre l’aster. Pour y remédier, il est suggéré d’appliquer de la bouillie bordelaise ou du purin de prêles sur les parties atteintes.
L’aster ne sera pas épargné par les attaques des limaces et des escargots, lorsque les conditions seront remplies. Pour les prévenir, mettez des cendres de bois ou de la sciure autour des pieds de plants comme une barrière. C’est aussi efficace pour les pucerons.
Il est conseillé de tailler les asters au mois de juin. Vous devez pincer les extrémités avec un sécateur. La floraison est ainsi maintenue. Les fleurs auront une apparence plus touffue et plus compacte. En hiver, le rabattage est à opter dès que les tiges sont sèches. Cependant, si le climat est trop rude, patientez jusqu’à la fin des gelées avant de les couper. Elles serviront de barrière contre le froid et épargneront la plante.
Le bouturage est à préconiser pour multiplier l’aster. Coupez une tige de 10 cm de long. Enlevez les feuilles qui se situent à la base et conservez celles d’en haut. Ensuite, vous faites un trou dans le substrat, composé de terreau et de sable. Enfoncez-y la bouture, sans oublier l’entassement. Puis, choisir une place ensoleillée pour favoriser sa reprise. Arrosez tout en évitant l’excès. Patientez l’automne pour repiquer en pleine terre.